Cali s’était levée tôt, comme à son habitude. Elle prit le temps de déjeuner et de boire une tasse de thé avant de prendre le soin de se laver. Malgré le fait qu’elle ne se maquillait pas, la jeune femme utilisait des savons et des produits parfumés, pour arborer le plus souvent une légère fringance sucrée de fraise voire de vanille. En tout cas, ce jour-là, elle s’était parfumé au fruit rouge et c’est seulement après avoir fini de se nettoyer, elle se souvint qu’elle était en congé. Ça lui faisait bizarre, cette journée de repos car depuis qu’elle était arrivée à la quatrième, elle n’avait pas cessé de travailler pendant une douzaine de jours.
Des journées trop pleines, passées à l’accueil de l’hôpital, à diriger les arrivants vers le bloc approprié, à les soigner sur place dans les cas banals et non urgents. Le reste du temps, elle le passait à nettoyer la soul Socieity. D’ailleurs, elle avait tellement était occupée qu’elle n’avait pas pu bouquiner presque tout ce temps, ça lui manquait. Profitant de ce que le soleil était présent, elle prépara une boîte de biscuits puis sorti se promener jusqu’à arriver à un endroit peu fréquenté qu’elle avait remarqué car c’était rare de trouver des zones herbeuses dans les quartiers des différentes divisions. Elle s’y installa et sortit un livre qui mêlait à la fois action, espionnage et amour et s’y plongea, s’isolant presque entièrement du monde au travers de sa lecture.
Elle ne se rendit pas compte que les minutes passèrent, pages après pages, de même qu’elle ne remarqua pas l'homme vêtu de la veste des capitaines qui fonça sur elle avant que celui-ci ne lui adresse la parole, pour la saluer, se présenter et lui demander pour elle n’était pas en train de soigner quelqu’un. Elle aurait pu croire que c’était une remontrance mais le ton ne s’y prêtait pas. Au moment, où il lui adressa la parole, elle avait relevé la tête pour découvrir Hirako légèrement pencher vers elle pour détailler son visage. En retour, elle lui jeta un regard doux mais intrigué. Ce regard que lui portait Hirako, elle le voyait chez de plus en plus des garçons, en moins franc, c’était au point qu’elle se demandait si elle n’avait pas une étiquette collée sur son visage ou dans le bas de son dos. Elle le salua tout de même et se présenta de manière légèrement soutenue.
Bonjour, taicho, je me nomme Mosarachi Cali et si je ne suis pas en train de soigner quelqu’un, c’est que j’ai droit à une journée de repos après douze jours de travail intense. J’ai été si occupée que je n’ai pas pu lire une seule page.
Sans rien ajouter de plus, elle s’empara de sa boîte qu’elle ouvrit et tendit au capitaine pour lui dévoiler un assortiment de biscuits aux fruits, aux chocolats et un mixe des deux. Elle regretta de ne pas voir une bonne tasse de thé pour accompagner les friandises.