Le poison détruisant l’intérieur du corps d’Uranara s’avère bien plus complexe que prévu. Onishi ne s’attendait pas à ce niveau de virulence alors qu’il est censé être affaibli. La difficulté de la tâche ne le démotiva nullement, après tout il ne s’agissait que de sa première journée de travail sur l’antidote. Il a beau se savoir doué en plus d’avoir le soutien de Chisato, il n’a jusqu’à maintenant jamais réussi à trouver la solution au mal du premier coup. Dans le cas contraire, c’est que son intervention n’est pas nécessaire, que cela soit juste qu’un autre shinigami aurait suffi ou que le malade aurait fini par guérir de lui-même. Enfin, il eut beau arriver tôt ce matin en ayant eu le temps de discuter avec Chisato et de préparer ses provisions de mochis. Il allait devoir reporter son travail à la conception d’un remède.

Aujourd’hui, il allait accueillir et accompagner une nouvelle shinigami à la quatrième division. C’est autant une joie qu’une contrainte sur certains aspects. Une contrainte, car il devait s’arrêter pour presque une journée, même s’il faut bien qu’une personne indique à la nouvelle comment cette passe la vie à la quatrième et ses spécificités. Notamment à cause du fait que la quatrième division est assez à part dans le gotei treize. De par le fait qu’elle soit accès sur les soins, le ravitaillement et qu’elle soit responsable de l’entretien des égouts et surtout de l’ensemble du sereitei. En somme si la vie est si agréable par bien des aspects au sereitei c’est bien grâce au shinigami de la quatrième division. Hélas, les nouveaux doivent ensuite apprendre à gérer avec les tyrans que sont les membres de la onzième division auxquelles le petit argenté doit régulièrement remettre les pieds sur terre. Du moins ceux qui tentent de lui forcer à effectuer leur corvée qui est normalement propre à la onzième. Hélas, au cœur de Yuto trop de camarades se plient à leur volonté, car beaucoup ne peuvent se mesurer au membre de la division la plus forte en combat tandis qui sont celle dans la plus faible.

Il rangea son matériel et reprit Chisato poser sur une table bien en évidence. Il la remit à sa taille comme s’il ne l’avait pas revu depuis des jours alors qu’il l’avait posé uniquement pour se mouvoir plus aisément dans ce laboratoire. Il ouvre la porte et sort trouvant ce silence de bon matin assez surprenant en connaissant sa division. Étonnant, mais également rassurant, cela signifie que ses collègues nous aucun besoin de courir dans tous les sens. Quand bien même cela peut être le calme avant la tempête. C’est maintenant qu’il réalise à quel point la journée serait courte pour tout expliquer à la jeune Mosarachi Cali. Professeur dans l’âme, il se sentait le devoir de lui donner tous les outils afin qu’elle puisse s’épanouir en temps que soigneuse. Disposant d’une vague description physique il marcha en direction de l’accueil sans se presser en sachant qu’il serait à l’heure. Il est aussi bon de temps à autre de tordre le cou au stéréotype du médecin toujours en retard, même si leur emploi du temps leur donne rarement l’occasion d’affirmer l’inverse.

Cali était tranquillement installé dans une petite pièce du centre de soins, non loin de l’accueil et des premières salles de soins, assise sur ses talons, son zanpakuto pose à côté d’elle sur le tatami. Elle avait pris soin d’arriver un peu à l’avance et d’être le plus présentable possible. On lui avait donné rendez-vous en ce lieu car on lui avait proposé de rejoindre la quatrième division et que l’un des gradés ou un membre plus ancien de cette compagnie allait venir pour la guider, lui faire découvrir les bâtiments liés à la division, les rôles qui incombaient à sa nouvelle position, … Bien vite, elle se perdit dans ses pensées et ses rêveries, imaginant dans un premier temps sa future vie dans les divisions de la cour, de manière beaucoup trop épique pour que ce soit réaliste puis son esprit dévia sur ses dessins pour finir par sortir de son pourpoint de son uniforme désormais brodé aux effigies de la quatrième division, un livre de romance tout en se demandant s’il y avait d'autres nouveau membre, comme elle. Le temps passa sans que le jeune shinigami ne s’en rende compte, perdue dans sa lecture. Mais le temps la rattrapa quand le bruit d’une porte coulissante à côté d’elle retentit dans la pièce calme. Elle tourna sous regard à la fois doux et rêveur, aux grands yeux bleus sombres pour découvrir qui pénétrait dans la salle en rangeant le bouquin à l'intérieur de son vêtement.

Ouvrant la porte d’une salle aménagée pour accueillir les nouvelles recrues qui sans surprise ce retrouve au nombre d’un. Aujourd’hui, c’est lui qui aura la charge d’accompagner la nouvelle membre de la quatrième et aussi de la guider pendant un temps certain jusqu’à être sûr de son autonomie. Sans compter qu’il va devoir travailliez d’arrache-pied sur la conception d’un antidote. Yuto sent déjà qu’il va avoir une semaine interminable. Enfin la petite dame qui à première semble un peu plus grande que le médecin. Plus coloré aussi par sa peau rose pâle et ses cheveux bruns. Elle lisait un livre en l’attendant, depuis combien de temps elle était là ? Une question à laquelle il est inutile de répondre.

- Bonjour, vous êtes bien Mosarachi Cali ?

Onishi prit une voix neutre. Cette Cali le regarde avec des yeux doux et un peu rêveur. Elle avait encore la tête plongée dans son bouquin ou dans des idées plus farfelues sur la quatrième ? Néanmoins, elle l’a vite rangé donc, il ne s’attarderait pas dessus. Il s’approche d’elle, les bras le long du corps, les mains cachées par sa tenue au manche rallongé. Il jeta un dernier coup d’œil à l’assemblé vide.

- Comme toujours, les nouveaux affluent.

Petit sarcasme sur le fait que peu aime ou se voit se dévouer à soigner les blessures ou les maladies des autres. Surtout que le métier de soigneur n’est pas toujours aussi glorieux sur les cas traités.

- Avant tout de chose, je vous remercie de rejoindre la quatrième division afin de nous aider à guérir les futurs patients arrivant. Il me faut aussi présenter votre programme pour les temps à venir. Pour commencer, on va d’abord faire une visite de l’ensemble des locaux. Avec la présentation de leur utilité et aussi du matériel ainsi que les tâches que vous serez amené à effectuer au sien de la quatrième. Pour rappel nous ne gérons pas uniquement les soins, mais également l’entretient de la soul society. Ce qui fait de nous les seuls à pouvoir se déplacer dans les égouts sans se perdre. Du moins à force de s’y promener pour l’entretien. Ah oui, il faudra vous habituer à une chose, la vie à la quatrième n’est pas aussi périlleuse que dans les autres divisions. Mais le travail ne manque pas, donc ne prenait pas peur si vous voyez des gens courir de droite à gauche avec ou sans brancard. D’ailleurs cela fait que notre rythme est assez en dent-de-scie sans jamais être nul. On oscille réellement entre le boulot intense et des périodes plus calmes. Des questions ? Car ensuite on commence la visite ensuite.

Il lui laissa le temps de réfléchir à ce qu’elle pouvait et tout en lui accordant le signal de départ pour la visite. Qu’elle en profite ils ne seront pas si communs, les moments de calme. Au moment d’ouvrir la porte, son avertissement s’appliqua aussi tôt. Ils virent une équipe transporter un patient sur un brancard. À leur allure, cela semblait préoccupant, mais Yuto ne parvient pas à dire ce qu’avait le malade en question juste avec l’analyse visuelle. Il commença par l’accueil, les salles d’attente, la partie des blocs opératoires. L’emplacement du matériel, qu’il soit destiné à l’entretien ou aux tâches médicales. L’emplacement de la banque du sang, des balais. Et même comment bouger un brancard au cas où elle devrait le faire. Pour le moment, il est trop tôt pour qu’elle puisse intégrer une équipe d’intervention. D’abord, il lui faudra l’évaluer. Avant il fallait d’abord lui montrer les salles de travail commun ou les simples shinigami peuvent s’occuper de leur dossier. Même si les débutants ou les shinigamis sans siège en ont beaucoup moins à s’occuper que les sièges.

Dans leur balade, ils virent aussi le coin psychiatrique ou même Yuto, n’y va pas souvent. Bien que le petit argenté s’y connaisse un peu, ce n’est pas non plus son domaine d’expertise. Sa spécialité il allait en parler en montant dans les esclaliers direction les laboratoires.

- On arrive aux laboratoires. Ici vous y verrez surtout des shinigamis étudiant les maladies, les poisons, pour résumer tout ce qui touche au système immunitaire pour résumer grossièrement. À ce sujet, ma spécialité est justement les poisons, je dois être un des plus grands spécialistes dans le domaine avec le capitaine Unohana. Voici d’ailleurs mon laboratoire. J’en profite pour vous énoncer une règle très importante ici. Quelque soit le laboratoire, ne touchez à rien, si vous voyez quelque chose de suspect n’intervenez pas vous-même prévenez. À moins d’avoir les compétences nécessaires pour intervenir dans l’urgence immédiate, mais ce n’est le cas à l’ordre du jour. Surtout dans mon secteur où dans ces fioles fermées dans ce placard ce trouve des substances vraiment nocives.

Il en profita pour ouvrir la porte de son laboratoire. Afin, de s’asseoir, mais surtout pouvoir échangé un peu avec la jeune Cali avant d’entrer dans le vif du sujet.

- Alors que pensez-vous de ce premier aperçu de la quatrième ? N’hésitez pas à poser des questions si vous en avez. Ensuite, nous passerons à la pratique.

Alors quel effet ça te fait de passer de l’autre côté ? D’être celui qui apprend au novice et non d’être le novice qui découvre tout ?

Je trouve que ça rend mes souvenirs sur mon intégration à la quatrième plus amusants encore. Ou même si je savais que je voulais faire ça, j’étais assez perdu au départ et surtout je n’imaginais pas que je deviendrais l’un des meilleurs spécialistes des contres poison de la quatrième.

Avec moi comme partenaire cela n’est pas si étonnant.

Une curiosité n’ayant pas de rapport direct avec le domaine médical, mais cette discussion avec Chisato, lui fait s’interroger ou en est la relation avec l’épée de Mosarachi. Arrive-t-elle à engager une discussion ? Peut-être qu’il lui demandera un jour ou l’autre. Pour l’instant place à l’enseignement.

Cali découvrit dans l’entrebâillement de la porte qui venait de s’ouvrir, un homme de petite taille à la peau pâle et aux cheveux argentés. Ces deux éléments faisaient ressortir les yeux rouges de l’inconnu qui arborait une expression neutre, ne montrant aucun jugement sur ce premier contact. Elle le salua de manière polie et formelle en s’inclinant comme on devait le faire pour un supérieur. Elle se présenta suite à la question du shinigami aux manches longues, dévoilant une voix aussi douce et tranquille que son physique. Il jeta un coup d’œil à la pièce vide misée à part, la nouvelle recrue et émit une remarque sarcastique quant aux nombre de nouveaux qui se présentaient, faisant comprendre à Cali, qu’elle était la seule à avoir désiré à rejoindre la division des soins.

Elle comprenait l’envie d’avoir de la reconnaissance et d’entrer dans l’histoire à coup de zanpakuto mais elle ne saisissait pas toute la critique et l’inversion contre les métiers qui n’offraient pas autant de gloires car derrière chaque guerrier se trouve un soigneur qui lui permet de se remettre de chaque affrontement et qui lui sauve la vie en cas défaite. Le petit homme la remercia d’intégrer la division et se présenta comme son guide jusqu’à ce qu’elle soit adaptée à ses nouvelles responsabilités mais il ne mentionna pas son nom. Il lui décrivit aussi les différents rôles auxquels la compagnie devait répondre tout en lui signalant que la vie dans la quatrième était certes moins dangereuse mais non dépourvue de travail. Il conclut en lui demandant si elle avait des questions. Ses explications étaient claires et nettes, la seule question qui lui venait était au sujet de l’identité de son guide. Sans se départir de son air tranquille et rêveur, elle lui posa sa question.

- Tout me parait claire, sensei, mise à part votre nom.

Alors qu’il sortait de la pièce, comme pour appuyer les propos de son guide, un groupe de soigneur poussant un malade sur un brancard passèrent à vive allure, ce qui fit comprendre à la jeune recrue pourquoi les couloirs étaient si larges, pour laisser passer les brancards et les passants en même temps. Cali remarqua que le malade était rouge, en sueur tout en ayant le corps entièrement crispé, sans doute sous l’effet de la douleur. Malgré ses détails, ce n’était pas suffisant pour déduire ce qui l’affectait. Elle suivit son guide qui lui présenta les différentes sections du bâtiment, qui comprenait l’accueille et la salle d’attente qu’elle connaissait déjà pour y être passé pour rejoindre la salle où elle avait patienté.

En passant devant le guichet, le jeune shinigami qui s’en occupait lui sourit et lui fit un clin d’œil, ce qui la fit rougir et détourner le regard tout en se pressant davantage derrière son guide. Cali découvrit les blocs opératoires, des salles qui contenaient du matériel en tous genres, la banque de sang, une salle de travail commune pour la paperasse … Elle lui montra même comment utiliser ou bouger un brancard puis elle fut amenée jusqu’au différent laboratoire, où il lui dicta les conditions de sécurité et lui apprit qu’il était versé à tout ce qui touchait au poison. Au même moment, un flacon rempli d’une substance mauve huileuse fut bousculé par un tas de feuille posé abruptement par un chercheur, se renversant et créant au contact du plant de travail et du sol d’étrange flammes noirs et mauves.

Elle tira sur la manche du chercheur qui avait causé l’incident et lui indiqua le problème, qui heureusement, ne semblait pas s’étendre au de la substance d’origine. Cali se pressa ensuite pour retrouver son guide, ne sachant pas s’il avait remarqué la scène qui venait de se dérouler. Il l’emmena finalement jusqu’à un autre laboratoire qui se verra être celui du petit homme, où il s’installa et invita Cal à faire de même. Tout au long de la visite, elle avait gardé un regard doux et rêveur qui cacha le fait qu’elle enregistrait la disposition des lieux et les informations qu’on lui donnait avec sérieux. Il lui demanda ce qu’elle pensa de la visite et de la division.

- Tout semble organiser et méticuleux aux premiers regards, ce qui semble demander constamment de la vigilance de la part tout le monde sinon on risque de gêner et de mettre d'autres personnes en danger, que ce soit en empêchant un brancard de passé dans un couloir, renversé un flacon de produit aux effets inconnus ou distraire un soigneur en pleine opération chirurgicale. Sinon, je n’ai pas de question …

En apprenant qu’elle allait subir une évaluation pratique, elle espéra ne pas se planter et sentit un mal à aise à apparaitre en elle.

- Oh navré, j’ai oublié de me présenter. Je me nomme Onishi Yuto, quatrième siège de la quatrième division.

En dépit de son air rêveur qui lui donne un côté naïf. Cette Morasachi garde les pieds sur terre. Preuve qu’il ne faut pas juger les premières apparences. Enfin, Yuto fut un peu tout chose sur l’instant en entendant le mot seisei à son adresse. Depuis qu’il est à la quatrième, c’est rare qu’il entende ceci. Même si cela ce fait de plus en plus courant depuis son ascension au quatrième siège, surtout parmi les nouveaux ou à ce qu’il aide à l’entraînement. Il a du mal à s’y habituer lui qui a toujours tout fait pour éviter d’attirer l’attention.

Il nota le clin d’œil du jeune homme à l’accueil lors de sa passe à Cali. Yuto le réprimanda avec un regard désapprobateur. Dont la signification est claire tient toi correctement. À ce sujet, Cali apprendra bien vite que Yuto traite tout le monde avec respect de manière égale, quelle que soit la différence de rang. Il sait très bien que ce shinigami, n’aurait jamais eu l’audace de son geste s’il y avait Unohana ou Kotetsu devant lui ou une femme plus gradée que lui. S’ils se connaissaient et avaient échangé quelques mots pour lui signaler il passerait outre, mais en dehors de ça non.

Enfin, il n’y a rien eu de notable à signaler durant le reste de la visite. En dehors de l’initiative de Cali à signaler un problème à un chercheur. Une fiole contenant un liquide mauve à l’aspect huileux se renversa, pendant que le médecin eut le dos tourné. Dans un geste mécanique de voir où se trouvait la jeune shinigami, il l’aperçut dire au chercheur qu’un truc était tombé. Un excellent réflexe qui n’empêcha pas Yuto de répéter les précautions à prendre à ce sujet.

Le petit argenté nota bien que l’allure rêveuse de Mosarachi ne l’empêche pas d’être aux aguets sur son environnement. Il déplore juste le manque de question, mais est-ce que cela est normal ? Peut-être pour le moment elle n’a pas vu grand-chose et il est probable que ses questions viennent pendant sa mise en pratique. En parlant de ça, il entendit le malaise de la débutante en sachant qu’elle allait devoir montrer ce qu’elle sait faire. Onishi étant un professeur assez dur cherchant à mettre le plus possible dans les conditions du terrain ses apprentis.

- Alors, allons directement voir vos compétences en Kaido. N’ayez pas d’inquiétude vous n’irez pas pendant vos premières années sur des cas très sérieux. Les missions plus à risque vous seront attribuées lorsque vous aurez montré que vous avez les compétences et le mental pour. Il est aussi possible, voire certain qu’on m’appelle pour des affaires sérieuses. Comme des démembrements ou des infections ou encore s’il faut du renfort pour une arrivée soudaine de cas urgent. Dès lors vous resterez à la place que je vous ai attribuée et devrais vous occupez des cas mineurs en respectant les procédures. Maintenant, allons y Mosarachi-san.

Il se leva et fit signe de le suivre. Il lui ouvrit la porte afin de la laisser sortir et de la fermer à clé. Partant en direction de l’accueil, sur place il lui apprit à repérer les types blessure et de cas à traiter ou à envoyer à d’autre service plus adapté. Yuto guida durant plus ou moins une heure et demie, la nouvelle afin qu’elle optimise ses gestes. Entre ceux où il fallait utiliser le kido afin de les soigner comme des coupures profondes ou des entorses. Quand d’autre il fallait juste utiliser des bandages ou des onguents afin de cicatriser. Bien, que les soins ne nécessitent pas de grande quantité de reiatsu, il faut savoir le ménager. Car les réserves ne sont pas infinies. Et s’ils furent ensemble une heure et demie c’est justement, car ce qu’avez anticipé le quatrième siège ce produisit. On l’appela en cours de route pendant une urgence. Un soldat vu ses jambes tranchées en plusieurs morceaux par un hollow.

- Occupez-vous des patients venant ici, jusqu’à mon retour.

Il partit à toute allure en appelant Chisato. Depuis que son shikai est connu, Onishi est assez sollicité par sa division pour les cas urgents comme cela. Surtout, s’ils ne sont pas certains de pouvoir sauvez les membres sans son appui. Cette intervention lui prit seulement que quelques minutes seulement il doit gérer entre temps d’autre cas. Notamment de sévère infection et empoissonnement divers. Certains furent gérés avec des médicaments et d’autres les plus périlleux avec Chisato. Il passa autant de temps seul de son côté sans voir comment ce débrouillait la débutante que lorsqu’ils furent ensemble. Une fois libre il partit la rejoindre. En interrogeant le shinigami à l’accueil pour s’il a pu la voir se débrouiller avant d’aller poser directement la question à Mosarachi.

- Je suis de retour Mosarachi-san. Je n’ai pas était trop long ?

Suivant la synthèse qu’il ferait de ses actions avec et sans lui, il pourra décider de la marche à suivre. Dire qu’il doit également travailler sur un antidote, il sent qu’il va devoir aussi rester à la quatrième même la nuit, s’il veut tenir le délai de cinq jours dit à Uranara.

Le petit shinigami aux cheveux argentés s’excusa de ne pas s’être présenté et y remédia. S’ensuit ensuite la visite où elle fit de son mieux pour mémoriser tout ce qui lui apprenait Onishi – Sensei. Ensuite, vint le test pratique et Onishi rassura un peu Cali en lui signalant qu’elle n’aura pas à s’occuper des cas les plus graves avant d’avoir fait de ses preuves. Et elle fut prévenue qu’il risquait de devoir la laisser seule si on avait besoin de lui. Ils sortirent du labo qu’Onishi prit soin de fermer à clé avant de retourner ensemble jusqu’à l’accueil. Il apprit à Cali à gérer le flux d’arrivant à les guider et leur indiquer où ils devaient se diriger pour les cas préoccupant tandis que pour les moins importants, elle pouvait s’en charger directement sur place. Il lui montra comment traiter les blessures dont elle avait le droit de soigner, si elles nécessitaient l’utilisation du kido, d’onguents ou de bandages.

Pendant une heure et demie, Cali eut droit à un cours pour reconnaitre au mieux les maux qui touchent les patients et pour mieux gérer les arrivées et les soins qu’elle devait prodiguer pour ne pas perdre de temps et éviter de faire attendre les malades. Lorsque ce temps fut écoulé, quelqu’un vint chercher Onishi – Sensei pour une urgence. Ce dernier la laissa en indiquant de continuer à traiter et guider les personnes qui venaient se présenter, avant de s’en aller rapidement. Cali continua de gérer de son mieux les arrivées et tout se passa à peu près bien jusqu’à l’arrivée d’un patient de la onzième division qui avait une grande coupure, accompagné de deux de ses camarades. Elle s’occupa de la coupure rapidement et soigneusement tout en lui conseillant de rester un moment assis et de ne pas forcer durant quelques jours.

Alors qu’elle s’écarta de son patient, l’un des soldats se serra contre elle et lui entoura la taille d’un bras tout en lui disant qu’elle était mignonnes, voire sexy et qu’elle avait bien mérité une pause, l’entrainant vers la sortie. Cali se dégagea en rougissant et leur énonça clairement son refus de manière polie. Le soldat eut beaucoup de mal a accepté la réponse de du jeune shinigami car lorsqu’elle s’éloigna, il lui saisit violemment le bras et son poignet au point qu’elle ne peut retenir un petit cri de douleur. Elle s’agita et tenta de se dégager mais plus elle se débattait plus le soldat resserrait sa poigne et la trainait vers la sortie, visiblement satisfait du traitement qu’il infligeait à la jeune femme. Alors qu’elle cria une nouvelle fois de douleur, le soldait jugea qu’elle devait être trop bruyante car il lui colla une gifle dont le claquement résonna dans la pièce en lui demandant de se taire. À bout, presque en pleure, Cali tendit son bras libre en avant, la paume tournée vers le soldat et grâce au deuxième hado, l’éjecta hors du bâtiment, juste devant la porte d’entrée.

Le deuxième camarade qui accompagnait le blessé se jeta sur elle la plaquant contre un mur en la menaçant, le poing levé. Au moment où commença la dispute, Onishi était de retour et discutait avec le jeune homme qui était l’accueille et qui c'était un peu éloigné pour se diriger vers la salle de travail pour remplir de la paperasse. Il lui apprit que ça c’était bien passé :

Ah, elle se débrouille plutôt bien, elle a fait quelques erreurs au début, que j’ai rattrapé. Quand je l’ai laissé, elle gérait très bien les choses, si bien que je n’avais plus de travail. Je dois échanger de post avec quelqu’un aux bureaux, au revoir.

Lorsque Onishi arriva à l’accueilli, il pouvait découvrir Cali écraser contre le mur par un homme, un blessé qui ricanait installé sur un siège et un troisième qui se relevait difficilement devant les portes d’entrée.

- Très bien merci et au revoir.

Inutile de s’inquiéter alors. Quand bien même il s’agit du premier jour de Cali, Yuto est satisfait de constater qu’elle s’en sort bien. D’ailleurs ou se trouvait-elle ? Il demanda ou on l’avait vu et visiblement elle se trouve toujours à l’accueil. Au moment où il demanda s’il n’a pas était trop long. Il l’a vire être écrasé par un homme contre un mur, un autre qui se releva à l’entré et un troisième qui visiblement s’amusait de la situation. Onishi y fut bien trop souvent confronté pour ne pas deviner qu’ils sont tous trois dans la onzième. Or si le petit médecin apprit avec le temps à rester calme quand on l’attaquait, il en faut peu pour que ressurgisse encore aujourd’hui le brigand de son district férocement territorial. Il leva un doigt en visant les articulations de l’homme tenant sa disciple contre le mur.

- Byakurai.

Un rayon blanc jailli du bras et pourfendis de par en par les deux coudes. Le hado fut dosé avec justesse afin de ne pas abîmer autre chose que sa cible. L’individu eut les bras ballants et hurla de douleur. D’un pas rapide il frappa avec son sabre encore dans le fourreau et brisa la mâchoire, avant de réutiliser sa célérité pour casser les mains avec son arme la lame encore cachée. Attrapant celui à l’entrée par le col il le fit glisser en le jetant jusqu’à son collègue qui avant son intervention riait. Il fixa Mosarachi, sa colère se lisait dans son visage, mais elle ne lui était pas adressée. Il leva lentement la main et usa de kaido pour guérir en une fraction de second la trace sur sa joue. Avant de lui tendre la clé de son laboratoire.

- J’avais justement d’autres choses à vous apprendre Morasachi-san. Veillez retourné à mon laboratoire en marchant sans vous presser, maintenant. Je vais vous rejoindre.

Il laissa la clé dans une des mains de la débutante avant de se retourner sans lui laisser le temps de réellement partir. Sa voix ne dissimulait pas sa colère. Mais elle devient plus réellement sèche et sévère, contre-balançant la douceur de sa voix.

- Quant à vous trois.

- Eh minute je n’ai rien fait moi, j’ai…

- Vous partirez aujourd’hui alors, mais eux deux vous rester encore ici quelques jours en ce tenant tranquille. Auxquelles cas s’ils ont de la chance ils auront affaire à moi et s’ils jouent de malchance. Je préfère prévenir que le capitaine Unohana-sama n’est pas aussi doux que moi dans ce genre de circonstance. Je tiens aussi à rappeler qu’ici à la quatrième vos vies sont entre les mains des membres de cette même division.

Tu t’améliores Yuto. Autre fois tu les auraient tous les trois laisser aux portes de la mort.

Il n’est plus nécessaire de me faire réaliser que je suis allé trop loin. Mais c’est quiétude gagnée face à ce genre d’absurdité je l’a doit à toi.

Chisato l’a beaucoup aidé avec ses entraînements à rester maître de lui en cas d’agression pour lui-même ou pour ceux qu’il désire protéger. C’est aussi ce qu’il lui a permis d’être meilleurs dans ses soins. Il donna ses directives concernant les deux nouveaux patients. Tout en prenant son temps pour retourner voir Cali. Il n’a pas donné l’ordre de revenir seule à son laboratoire pour rien. Des moments dangereux pour son intégrité il y en aura d’autres et elle devra savoir gérer les moments de stress. Parfois, elle sera accompagnée et parfois elle devra s’y confronter en solitaire. Il fut assez délicat au départ pour Onishi de savoir comment apprendre au à gérer cette peur. Lui, qui est né dès le départ dedans.

Il ne mit pas beaucoup de temps non plus à se rendre au lieu de rendez-vous. Donnant l’ordre à Cali de s’asseoir sur une chaise proche d’une table sans rien dessus. Il s’exprima d’une voix calme, la colère l’ayant quitté en chemin. Désormais, c’était connaître l’état d’esprit.

- Je suis navré pour ce que vous avez subit. Malheureusement, ça ne sera pas la seule fois que vous le subirez. Voyez-vous nous somme la division des soins et s’il s’agit de notre spécialité qui fait notre réputation. Elle engendre aussi un fait indéniable on est la division la plus faible en combat. Comme peu d’entre nous sont réellement aptes à se battre aussi efficacement que les divers membres des autres divisions du gotei treize. Certains se servent des membres de la quatrième comme des boniches. Même si cela concerne presque exclusivement les membres de la onzième. Ce qui les rend peu reconnaissant aux vus qu’ils sont les shinigamis qu’on soigne le plus régulièrement.

Il prit une pause afin de lui laisser assimiler tout cela avant de reprendre.

- Je suis d’ailleurs ravi que vous ayez répliqué. Seulement, maintenant j’aimerais entendre de votre voix ce que vous avez fait jusqu’à mon intervention ainsi que jusqu’à votre retour ici. Je voudrais savoir comment vous avez vu la division après cela.

Yuto se doute que la jeune shinigami risque d’être un peu perdue. Cela n’a rien d’étrange au vu des circonstances et de son inexpérience. C’est le premier jour de Cali ici, Yuto lui est un soigneur depuis pas loin de cent cinquante-quatre ans. De plus, son agressivité à ses débuts lui permit d’engranger une certaine expérience du combat face au membre de la onzième. Ce qui au début se solda par de sacrées raclées et de jolies blessures. Sans compter que de temps à autre il retourne à son district et de temps en temps ce qui comprend beaucoup d’années, il y a un hollow qui arrive pour être fendu en deux par le médecin. Il envisage d’aller un jour entraîner au combat Cali, entre plusieurs séances d’entraînement au soin. Sans compter qu’utiliser ses sorts ou son épée face à un ennemi qui va réellement chercher à vous tuer est un autre pair de manche que les membres de la onzième qui voudront juste vous casser la figure. Mais il pourra correctement y réfléchir qu’après les réponses de sa disciple.