Colérique sur pattes [Sarugaki Hiyori & Urahara Kisuke]
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Mer 19 Aoû 2015 - 6:11
Sarugaki Hiyori & Urahara Kisuke Colérique sur pattes
E
lle déambulait doucement dans les rues de Karakura. Sans hésitation, bien que la colère montait à chacun de ses pas. Elle devait se rendre à cette stupide boutique de bonbons. Son Gigai l'énervait depuis quelques jours et il était sans doute le seul à savoir comment l'arranger. Elle n'allait quand même pas se rendre à la Soul Society pour demander de l'aide à la douzième, non mais ! Déjà qu'elle devait ravaler sa salive pour aller voir son ancien capitaine, il faudrait sans doute la torturer pour la ramener dans ses anciens locaux. Et elle n'avait aucun doute qu'il ne ressemblait plus à rien de ce qu'elle avait connu.
Bon, d'accord. Elle devait s'avouer à elle-même que le Gigai n'était pas la seule raison pour laquelle elle y allait. Avec les trois Vizards de reparties à la Soul Society, elle avait une fois de plus perdu du peu qu'il lui restait de son ancienne. Et malheureusement pour elle, l'idiot de vendeur était l'une des variantes qui n'avaient pas changées. Elle allait le voir parfois et trouvait toujours des excuses bien bidons. Elle ne savait pas s'il l'avait compris ou non, mais il avait toujours été gentil avec elle. Très peu le savait, mais à ses yeux, il avait peu à peu rempli la place vide qu'avait laissé Hikifune dans son cœur. Ils n'étaient nécessairement aussi proche l'un de l'autre qu'elle l'avait été avec la femme travaillant maintenant à la division zéro, mais tout de même, elle tenait assez à lui pour ne pas vouloir le voir partir lui aussi. Et puis, il avait tout abandonné par culpabilité de l'avoir envoyé sur le champ de bataille. Il avait sauvé les Vizards d'une mort certaine. Pour elle, elle ne pourrait jamais combler sa dette, bien qu'elle ne faisait pas vraiment l'effort de le faire.
Ce n'était pas si loin, en temps normal, mais son stupide faux corps la démangeait et sauter dans tous les sens n'était peut-être pas la meilleure des idées pour le moment. Oui, bon, encore une excuse. C'était plutôt l'énervement de vouloir s'y rendre qui la ralentissait à se point. La petite shinigami était très orgueilleuse et s'avouer à elle-même qu'elle s'ennuyait ne serait-ce qu'un tant soi peu de Kisuke était très exaspérant. Il avait cette manie de toujours sourire stupidement, ce qui avait tendance à l'énerver. Elle n'aimait pas les sourires stupides. Shinji et Kisuke étaient sans doute les deux personnes à le savoir le mieux, avec tout les coups qu'ils se prenaient quand elle était énervée. S'en devenait presque difficile de savoir si elle détestait vraiment quelqu'un ou si elle ne faisait ça que pour cacher son attachement. Hiyori n'avait jamais été douée quand cela concernait les débordements d'émotions. Elle préférait frapper que donner des câlins à qui que ce soit. Tous les Vizards avaient depuis longtemps compris, du moins selon elle, que ce n'était pas parce qu'elle les détestait qu'elle criait tout le temps après eux. C'était sa façon d'être, point final. Qu'on l'aime ou qu'on ne l'aime pas, elle ne changerait pour personne.
Elle voyait de là où elle se trouvait le toit de la batisse. On voyait clairement dans son visage qu'elle ne faisait pas cela de gaieté de cœur. Pourtant, elle avait décidé d'elle-même de venir. Cependant, l'avouer à voix haute devant son ancien capitaine signifierait d'avouer qu'elle tenait à lui. Quand même, neuf ans à travailler sous ses ordres et un siècle à être surveillé de près par lui pour ne pas que les Vizards est d'ennui avec leur Hollow intérieur, il y avait de quoi être proche de quelqu'un. Les employés de la boutique étaient en quelque sorte une extension de sa famille qu'était les autres personnes comme elle. Ils avaient beau ne pas avoir de masque, ils étaient des leurs. Des gens rejetés par la Soul Society pour quelque chose qui n'était même pas de leur responsabilité. Avant même d'avoir tenté de les aider, la Chambre des 46 les avait condamnés à mort et menacé de faire payer l'ancien capitaine de la douzième et l'ancien capitaine du Kidoshu, alors qu'ils les avaient sauvé.
Soupirant de rage, elle se dirigea d'un pied ferme jusqu'à la porte du magasin, entrant sans aucune gêne et faisant déjà du grabuge, comme partout où elle passait. Non seulement elle était bruyante, mais on sentait clairement l'énergie spirituelle émaner de son corps. Aucun doute qu'il saurait qu'elle était là, elle ne passait pas inaperçu. Quoi qu'avec lui, il pouvait être enfermé dans une pièce à essayer de faire des expériences étranges et être complètement coupé du monde extérieur tellement il était concentré.
Fouillant dans les étagères à la recherche d'une sucrerie pour passer ses nerfs sur quelque chose, elle déballa un bonbon et l'avala sans même se soucier de l'argent qu'elle devrait au vendeur. Avec son âge physique, elle ne pouvait pas gagner d'argent, alors on devait lui fournir ce qui était nécessaire pour vivre, comme un toit et de la nourriture. Alors elle ne serait pas celle qui devrait fournir de l'argent en retour au vendeur. Et qu'il ne lui dise pas qu'il ne pouvait pas faire de la fausse monnaie, avec les étrangetés qu'il arrivait à créer. Pour ce qui était de la partie illégale... Et bien, ils étaient tous là, cela répondait à la question sans même avoir à chercher plus loin.
Elle restait plantée là, à regarder les friandises, sa colère se calmant peu à peu. Penser à autre chose la détendait et les bonbons étaient justement son point faible. Si on voulait la calmer, c'était la solution miracle, bien que cela ne durait jamais longtemps. C'était cependant suffisant pour l'instant. Elle en venait presque à oublier chez qui elle était. S'il montait maintenant, c'était une fille calme et concentrée sur ses marchandises qu'il trouverait et non la petite colérique toujours énervée. Évidemment, ça ne durerait pas longtemps et la simple vue du vendeur la mettrait hors d'elle, mais ça, ce n'était en rien nouveau. L'homme devait bien s'y attendre avec Hiyori, étant l'un de ceux qui connaissaient le mieux son tempérament explosif.
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Lun 14 Sep 2015 - 3:00
Et bien, ce début d'après-midi était bien calme. Le magasin de Kisuke n'avait pas encore accueilli de clients...De ce fait, le magasinier avait passé une matinée tranquille et avait pu mettre à profit cette dernière pour ranger sa réserve en compagnie de Jinta et Ururu. Tessai, lui s'était chargé de l'arrière de la boutique, puisque le mur commençait doucement à se désagréger. Après tout, avoir un magasin, c'était synonyme d'entretien ! Magasin, entretien...Ces deux mots rimaient haha...et rien qu'à cette pensée, un discret sourire se dessina sur les lèvres de l'ancien capitaine de la douzième division. Enfin bref, Kisuke n'avait toujours pas mangé et la faim se faisait sentir. Son estomac ne cessait de gargouiller. Il avait accordé une pause bien méritée aux deux enfants afin qu'ils aillent manger mais lui n'avait pas pris la peine d'en faire de même, trop occupé à essayer de comprendre un ancien objet qui se trouvait dans sa réserve, complètement hors service. Quelques minutes passèrent encore, puis le propriétaire de la boutique décida qu'il était temps pour lui de se remplir l'estomac. Il posa doucement l'objet qu'il examinait (en plein milieu de la pièce évidemment) et quitta la réserve en fermant la porte derrière lui.
Regardant par la fenêtre, Kisuke aperçut Jinta et Ururu qui jouaient ensemble derrière le magasin. Après tout, ces deux bambins avaient besoin de profiter de la vie puisque les temps étaient calmes. Ha ! Son bob était donc là ! Il l'avait enlevé dans la matinée car il avait un peu chaud, mais il était temps de le remettre à présent. Ce chapeau faisait indéniablement partie intégrante de son style et il y tenait tout particulièrement. L'ex-Shinigami s'étira et sentit soudain une force spirituelle. Etait-ce bien la personne à laquelle il pensait ? Cela faisait un petit moment qu'il ne l'avait pas vu...Et si c'était bien elle, elle n'avait pas changé d'un poil...Hahahaha...Ouvrant la porte de son arrière boutique, il entra au coeur de son magasin et leva la tête. Bingo ! Il ne s'était pas trompé ! Elle était décidément toujours la même !
"Oy, Hiyori-san ! Bonjour ! Qu'est-ce qui t'amène ici ? Je t'en prie, sers-toi !"
Enfin, lui dire de se servir, ça ne servait à rien puisqu'elle l'avait déjà fait. Mais bon, c'était le caractère d'Hiyori et Kisuke l'appréciait beaucoup. Le vendeur affichait toujours le même sourire que d'habitude lorsqu'il voyait son ancienne vice-capitaine. Il avait l'impression que cette gamine ne grandirait jamais et c'était très bien ainsi ! Cette gamine au caractère de cochon était l'une des personnes les plus proches de Kisuke après tout ! Attendant patiemment la réponse de Hiyori, Kisuke s'appuya légèrement sur son Zanpakutô scellé en forme de canne et ne quitta pas des yeux son interlocutrice.
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Jeu 17 Sep 2015 - 7:16
Sarugaki Hiyori & Urahara Kisuke Colérique sur pattes
L
'attention de la petite Vizard était complètement tourné vers les bonbons et elle ne remarqua même pas la présence de Kisuke lorsque celui-ci entra dans la pièce où elle se tenait, c'était-à-dire l'entré du magasin. Plusieurs papiers d'emballages traînaient sur le sol, laissaient par Hiyori chaque fois qu'elle dégustait une friandise et qu'elle s'en prenait une autre. Elle ne s'était pas gênée pour en manger plusieurs et ne comptait pas s'arrêter de si tôt. Elle se mordillait les lèvres joyeusement, un petit sourire étirant ses joues et ses yeux illuminés par le spectacle devant elle. Elle salivait seulement en regardant l'étalage, chose qu'elle ne faisait que lorsque la nourriture valait le déplacement. Son ancienne capitaine était une experte en nourriture et la Vizard avait donc gardé certains des côtés d'Hikifune en connaissance de bonnes friandises. Et il semblait que Kisuke avait de la bonne marchandise.
"Oy, Hiyori-san ! Bonjour ! Qu'est-ce qui t'amène ici ? Je t'en prie, sers-toi !"
Elle sursauta, échappant les bonbons qu'elle tenait dans ses mains. S'il y avait bien une chose qu'elle détestait, c'était que quelqu'un la voit lorsqu'elle avait cet air enfantin dans le visage. Bien qu'elle était prise dans ce corps bien jeune, elle était loin d'avoir l'âge que son physique laissait paraître et elle détestait qu'on pense qu'elle était une enfant. Et son péché mignon qu'était les bonbons n'aidait vraiment pas à lui donner un air plus mature. Bon, son côté violent non plus, mais au moins, les gens ne l'énervaient pas autant quand elle les frappait avec sa sandale. Et justement, celle-ci commença à la démanger. Elle ignora ce qu'elle venait de faire tomber sur le sol et le bordel qu'elle avait déjà causé par sa gourmandise et s'élança droit dans le visage de Kisuke. Ses pieds n'eurent aucun problème à écraser le pauvre nez de l'ancien capitaine de la douzième division et elle ne serait pas surprise d'y voir le sang couler. Elle savait parfaitement qu'il ne lui rendrait pas la pareil. En un siècle, il ne lui avait jamais fait de mal et la laissait même le battre quand elle le voulait. Difficile de se rappeler une fois où il avait évité un coup ou l'avait retenu de le frapper. Généralement, il la voyait venir et se contentait de sourire idiotement à l'attitude rageuse d'Hiyori.
« Je me servais déjà, imbécile ! »
C'est tout ce qu'elle trouva à dire. C'était inutile, mais elle avait complètement perdu le sens de la répartie dans sa gêne de s'être fait surprendre. On voyait un peu de rouge sur ses joues, qui s'étaient réchauffées dès l'instant où Kisuke avait signalé sa présence. Un instant, elle en vint même à oublier la véritable raison de sa présence. Enfin, celle autre que l'ennuie dû à l'absence des Vizards retournés à la Soul Society. Mais ça, on pourrait la torturer, elle ne le dirait tout simplement pas. Son excuse se trouvait bien loin dans sa tête et elle garda le silence quelques secondes, plongée dans une grande réflexion. La seule excuse qui vint fut bien idiote, mais elle devait trouver quelque chose à dire.
« J'avais envie de bonbons et je savais qu'ici, je pourrais m’empiffrer gratuitement. »
Elle se retint de se frapper la tête contre un mur. Kisuke avait beau affiché un air idiot la plupart du temps, il était suffisamment intelligent pour savoir que son ancienne vice-capitaine ne se sentait pas très bien depuis le départ des trois Vizards. Il était aussi assez intelligent pour savoir qu'une remarque sur ce sujet lui vaudrait un autre coup de pied. Son excuse ne semblait être qu'une mauvaise raison pour venir rendre visite au vendeur. Contrairement à se qu'on pourrait penser en la voyant le frapper à tout va, elle tenait à lui. Il avait quand même désobéis aux ordres du capitaine commandant pour lui venir en aide, ce qu'elle n'oublierait pas si tôt. Cependant, aucune chance qu'elle montre ce petit côté sentimental d'elle. Elle se contenta donc d'ignorer le blond et se retourna vers l'étalage, le visage bien moins joyeux. Elle avança la main en direction des friandises et soudain, la raison de sa venue s'imposa d'elle-même. Son Gigai l'ennuyait un peu et ses mouvements semblaient bien moins faciles. Elle ouvrit la main et la referma plusieurs fois, testant le contrôle qu'elle avait sur son faux corps artificiel.
« Oh ! »
Ce soudain petit son laissant clairement paraître qu'elle venait de se rappeler ce qui l'emmenait vraiment jusqu'ici. Elle se sentit mal à l'aise une seconde d'avoir l'air si perdue, mais elle se concentra plus sur le problème qu'elle avait que sur l'envie de frapper son ancien supérieur. Bien qu'elle n'avait pas travaillé longtemps au département technologique, elle en avait suffisamment appris pour savoir l'importance que cela pouvait avoir. Elle repoussa donc ses envies de bagarre pour plus tard et exposa le problème au scientifique.
« J'ai quelques problèmes avec mon Gigai. Mes mouvements sont moins souples et plus difficiles à faire. J'ai plus de difficultés à ouvrir mes mains, par exemple. Cela à commencer il y a quelques jours, mais au départ, ce n'était vraiment pas grand chose. J'ai préféré venir maintenant avant que cela n'empire. »
Elle s'approcha de son ancien capitaine, afin de lui laisser examiné le Gigai. Elle avait soudainement retrouver son sérieux et agissait aussi sérieusement qu'à certains moments où elle avait travaillé sous ses ordres et que la situation demandait une attention particulière. Bien que la petite blonde avait un tempérament explosif la plupart du temps, elle pouvait retrouver un peu de calme par moment. Bien sûr, elle n'avait pas été vice-capitaine de la douzième pour rien. Elle faisait le travail quand il le fallait et le faisait toujours bien, étant perfectionniste par moment. Son impatience et sa colère en combat se changeait en calme et en sérieux lorsqu'elle travaillait sur des dossiers. Bien des shinigamis avaient été étonnés de la voir assise sur sa chaise sans frapper la moindre personne quand on lui donnait une tâche à faire qui demandait son attention.
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Dernière édition par Sarugaki Hiyori le Lun 5 Oct 2015 - 22:06, édité 2 fois
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Jeu 1 Oct 2015 - 2:36
Kisuke remarqua qu'il avait fait sursauté Hiyori en lui adressant si soudainement la parole. Tout en gardant le sourire, il savait pertinemment qu'il allait se prendre les pieds de son ancienne vice-capitaine dans le visage. Bah, tant pis, une fois de plus...Et puis, ça faisait longtemps ! BIM ! Et voilà, le coup venait d'être donné. Toujours souriant, Kisuke se releva et essuya le sang qui coulait de son nez. Ou alors il n'avait plus l'habitude, ou alors elle avait frapper plus fort qu'auparavant ! La phrase de Hiyori, ponctuée par un "imbécile" le fit encore plus rire. Pendant un moment, il eut l'impression qu'il était de retour au poste de capitaine de la douzième division. Enfin bref, Kisuke sentait que son ex-vice capitaine n'était pas réellement dans son assiette comme elle voulait bien le démontrer. Le départ des trois Vizards l'avait affecté, même si elle refusait de l'admettre et le gérant de la boutique pouvait bien la comprendre. C'est alors qu'elle reprit la parole, expliquant qu'elle avait un problème avec son Gigai. La petite Vizard redevint alors très sérieuse afin de permettre une analyse à son ancien supérieur.
Ayant vu quelques secondes auparavant qu'elle bougeait sa main en l'ouvrant et la refermant, Kisuke prit la main de Hiyori puis l'examina plus en détail la faisant s'ouvrir puis fermer. Il examina dans un premier temps la paume, puis le dos de la main. Le problème ne venait certainement pas de la circulation. Examinant plus en détail le dos de la main, il s'aperçut alors d'un léger défaut. En effet, les tendons ne semblaient pas au meilleur de leur forme...L'ancienne Shinigami avait bien fait de venir le voir relativement vite. Laisser ce genre de chose s'aggraver n'était pas du tout recommandé. Afin d'être plus sur de son diagnostic, le magasinier saisit l'autre main de Hiyori puis entama la même procédure. Il sentit alors les mêmes désagréments, aux mêmes endroits. Kisuke ne put s'empêcher de sourire encore une fois car son interlocutrice était devenu extrêmement sérieuse. Autant elle était colérique, autant lorsqu'il s'agissait de sujets délicats, elle savait être très mature. L'ex-capitaine prit alors la parole :
"Tu as bien fait de venir me voir, Hiyori-san. Ce n'est rien de très grave tu sais, mais il vaut mieux que ce soit traité maintenant. Pour faire simple, tu commences à avoir quelques dysfonctionnements au niveau des tendons. Ca commence par tes mains et il se peut que ça se propage si on n'arrête pas rapidement le problème. Evidemment, en cas de pépin, j'ai prévu d'autres Gigai pour tout ceux demeurant à Karakura. Du coup, je te propose, gratuitement bien sur, (sur ces paroles, Kisuke afficha un grand sourire jusqu'aux oreilles, le doigt levé) un double de ton Gigai, le temps que je répare celui-ci et le rende de nouveau opérationnel. Ca te va, Hiyori-san ?"
Kisuke avait été relativement clair, mais il savait très bien que sa manière de parler agaçait parfois Hiyori. Bah, après tout ça faisait parti du jeu ! Ayant relâché la main de la Vizard, Kisuke remit son Bob en place et attendit patiemment une réponse.
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Lun 5 Oct 2015 - 22:02
Sarugaki Hiyori & Urahara Kisuke Colérique sur pattes
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lle ne se préoccupa pas de le voir tomber au sol dû à son coup, ni même de voir le sang coulé. Ce n'était pas la première fois. C'était même tout le contraire. Elle ne comptait plus les coups qu'elle lui avait déjà donné depuis longtemps. Ils s'accumulaient beaucoup trop pour tenir un compte rendu de cela. Quand elle était encore à la douzième, c'était pire. Tout était une bonne raison pour le frapper. Chaque fois qu'elle le trouvait endormi sur son bureau, alors qu'elle remplissait nombre de documents qu'il n'avait pas fait, trop préoccupé par ses expériences dont elle ne voyait pas toujours la nécessité, elle le réveillait avec un énorme coup de point sur sa tête. Chaque fois qu'il lui faisait un sourire et la regardait comme si elle était une enfant, il se mangeait un énorme coup de pieds dans le visage. Et quand il l'énervait vraiment devant tous les shinigamis, c'est un coup dans les côtes qui l'envoyaient propulser contre le mur adverse, alors que les membres de la douzième les regardaient tous sans savoir comment réagir. C'était la façon d'être d'Hiyori et ce n'était certainement pas les rangs qui l'arrêteraient, la preuve en était sans aucun doute Shinji et Kisuke. Ils étaient -autrefois- ses supérieurs hiérarchiques. Pourtant, elle n'avait jamais hésité à les frapper pour leur faire comprendre son mécontentement.
Elle oublia cependant rapidement tout cela, alors que l'examination de Kisuke sur son Gigai demandait à la petite Vizarde d'être calme. Elle n'avait pas le choix, bouger ne permettrait pas au vendeur de déterminer la source du problème. Elle avait une petite idée d'où cela pourrait provenir, mais demander à Kisuke de s'en assurait était toujours plus judicieux. Bien sûr, son ancien travail au sein du centre de recherche technologique lui avait appris bien des choses. Elle ne l'avouerait jamais à voix haute, car ce serait complimenter le shinigami exilé, mais il était un expert en la matière et lui avait grandement appris lorsqu'il était encore son supérieur. Elle n'était et ne serait jamais aussi douée que lui, mais elle avait appris de petites choses qui s'avéraient bien utiles par moment. Ce n'était pas la première fois qu'elle examinait des Gigais. Nombre d'entre eux étaient passé entre ses mains pour quelques examinations, quand Kisuke et son successeur étaient trop occupés par des expériences bien plus importantes pour prendre en charge les problèmes d'un shinigami qui n'était même pas un siège bien souvent. Il faut dire qu'ils avaient rarement eu l'occasion de faire des Gigais pour des personnes de niveau capitaine, ni même lieutenant. Heureusement que Kisuke avait décidé de prendre en charge l'histoire des disparitions d'âmes, car cela leur avait tous permis d'avoir un faux corps pour leur nouvelle vie dans le monde des vivants.
Il sembla terminer d'observer sa première main, puis se concentra sur sa deuxième afin de confirmer le diagnostique, ne semblant pas vraiment inquiet. Elle n'était pas stupide au point d'avoir attendu que cela en devienne dangereux. Bon, elle ne mourrait pas aussi facilement. Elle avait quand même survécu alors qu'elle avait été coupée en deux. Cependant, ce n'était quand même pas bon pour elle. Qui plus est, en cas d'une attaque, ne pas avoir le contrôle parfait de ses faits et gestes pouvait lui être fatal. Il fallait réagir vite pour éviter un coup mortel et pour parer des attaques qui ne la laisseraient pas indemne et un Gigai mal fonctionnel ne lui permettrait pas cela.
Étrangement, elle ne s'énerva pas du temps qu'il prit ou du fait qu'il la touchait, même s'il s'agissait seulement de ses mains. En temps normal, quelqu'un qui aurait fait cela se serait prit immédiatement un coup. Rare étaient ceux qui pouvaient rentrer dans son périmètre pour une quelconque raison. Quand elle avait des problèmes avec son Gigai, Kisuke avait le droit de s'approcher ainsi. De même, quand elle était sérieusement blessée, Shinji pouvait la garder auprès de lui sans qu'elle ne se sente agressée. Bien sûr, elle détestait le voir risquer sa vie pour la protéger, mais c'était une autre histoire. Tout cela pour dire que les raisons qui la laisseraient se faire toucher étaient rares.
"Tu as bien fait de venir me voir, Hiyori-san. Ce n'est rien de très grave tu sais, mais il vaut mieux que ce soit traité maintenant. Pour faire simple, tu commences à avoir quelques dysfonctionnements au niveau des tendons. Ca commence par tes mains et il se peut que ça se propage si on n'arrête pas rapidement le problème. Evidemment, en cas de pépin, j'ai prévu d'autres Gigai pour tout ceux demeurant à Karakura. Du coup, je te propose, gratuitement bien sur, un double de ton Gigai, le temps que je répare celui-ci et le rende de nouveau opérationnel. Ca te va, Hiyori-san ?"
Il leva le doigt pour accentuer ses paroles, le sourire si grand qu'il en fallut énormément à Hiyori pour ne pas le refrapper. Il lui proposait tout de même un Gigai gratuit. Rares étaient ceux qui avaient de tels privilèges. Souvent, rien n'était gratuit avec lui. Par exemple, accueillir quelqu'un chez lui sans lui faire payer monétairement ce droit ne signifiait aucunement qu'il échapperait à un quelconque remboursement, qui s'avérait souvent être des services -épuisants, bien sûr- que l'invité n'avait pas vraiment le choix d'accomplir s'il voulait rester. Le pauvre vice-capitaine de la sixième en avait souvent fait les fraits, d'ailleurs. Il remis en place son bob, attendant tranquillement la réponse d'Hiyori.
« J'imagine que je n'ai pas vraiment le choix, n'est-ce pas ? Je n'ai pas vraiment envie de garder le Gigai sur moi pendant que tu t'amuses à y faire des retouches... »
Elle croisa les bras, avant de les décroiser, de lever les yeux au ciel et de contourner son ancien capitaine pour en finir avec tout cela le plus rapidement possible. Bon, c'était surtout parce qu'elle ne pouvait pas rester en place, mais aucune importance. Elle voulait simplement changer de Gigai et ne plus avoir celui-là. Il commençait vraiment à l'énerver. Le Gigai, pas Kisuke. Non, en fait, les deux. Sa patience n'avait jamais été très grande et tout l'énervait très facilement. Elle continua vers la direction qu'elle connaissait déjà, regardant tout de même le vendeur de bonbons pour avoir une confirmation.
« Tu n'as pas changé ta réserve de place, non ? Elle est toujours là-bas ? »