epuis la fuite de l’arrancar, Aurora vagabondait sur le sable blanc du Hueco Mundo. Vivant seule comme elle le faisait auparavant, avant la rencontre d’Aizen, elle reprit ses habitudes de marcher sans but précis ou plutôt ... survivre. La jeune femme avait gardé ses vêtements, l’uniforme type des habitants de Las Noches mais, ils étaient sales, arrachés, troués, usés par le temps et tachés de sang. En effet, la Numéro Veintiuno avait croisé de nombreux adversaires : des hollows et de jeunes arrancars assoiffés de pouvoir. Par conséquent, son visage et le reste du corps étaient marqués de blessures. Même si le hierro permettait d’avoir la peau plus résistante, cela ne protégeait de tous les combats enchainés. Son tatouage au dos légèrement visible par les trous mais pas assez pour reconnaitre le numéro.
Aurora avait besoin de repos …
Malheureusement, elle en avait très peu et le risque de se faire attaquer était trop important, surtout lorsqu’on tente de guérir les plaies ou lorsqu'on ferme les yeux pour s'assoupir. Autrement dit, la chèvre était condamnée à marcher sans quasiment s’arrêter.
Et encore une fois lorsque la petite femme marcha, elle se fit interrompre par un inconnu. Elle avait ressenti un Reiatsu bien plus puissant qu’elle. Afin de sauver sa peau, Aurora usa de ses dernières forces pour partir en sonido et tenta de cacher son énergie en fin de course. Ce n'était pas son point fort mais bon. Elle ne connaissait pas l'identité de cet être mais par précaution, elle décida de prendre la fuite pour espérer trouver un abri dans ce tas de grain de sable.
* Je n’ai pas besoin d’aide … Ni de personne.*
L'arrancar espéra être tranquille et continua de marcher mais elle n'avait pas la conscience tranquille. Ce n'est pas facile de s'échapper aussi facilement, il fallait rester sur ses gardes si l'inconnu réussisse à la rattraper. La biquette se demanda tout de même qui cela pouvait être et pourquoi avait-il autant de puissance ... Sa respiration était saccadée. Ses jambes commençaient à lâcher. L’épuisement se faisait ressentir. Encore combien de temps l'arrancar vingt-et-une allait encore tenir debout, sur ses pattes ?
Tragique aberration ou martyr de mon propre chamboulement, je ne saurai parfaitement le narrer, d’ailleurs je n’ai jamais réussi à le faire, cette spécificité était telle qu’une ixième énigme, un chaos des plus chaotiques, un brouillamini dont l’issue m’était dangereuse. Bien que je ne l’admettrai que peu, ni dans cette journée inaccoutumée, ni dans la suivante, j’osais espérer ne point le voir, la venue de mon appel au devoir ; avec le titre vient la responsabilité, j'imagine. Ce fut là, une matinée où la rosée gelait telle des perles de verre.. Attendez, qu'est ce que je débite comme connerie ? Non, c'est dans mon songe cela.. A présent tout un chacun sait que l'enceinte de Las Noches est régit par ces innombrables rayons de soleil ; et quelle ne fut point ma surprise, à mon ahurissante découverte lorsque je pris connaissance d'une chambre secrète en cette immense palais, une salle obscure dans laquelle je m'installa toute la journée durante, car voyez vous, tout ce qui se retrouve heurté par la lumière, absolument tout est retranscrit sous forme de donnée audio visuel sur écran, rien que ça ! Petit coquin d'Aizen-san, il occupait ses Samedis soir à faire le voyeur, Haha !
Mais bon, j'ai beau lui cracher mon venin mais je ne vaut guère mieux que lui, sauf que moi je n'ai rien à me mettre sous la dent. Disons que c'est mon côté scientifique qui s'exprime là. Planté là, la tête contre la table des commandes, j'engageai une bataille contre Morphée lui même, hélée du fin fonds de ma conscience, qui eut la corvée de m'apprivoiser, adoucissant mes nerfs, et me baignant dans l'inertie. Un vent froid porteur d'échos lugubre infiltra l'opaque chambre, elle même pénétré par l'arrivée d'un groupe de Messager provenant de l'Exequias. A présent cerné d'innombrables indésirable, qui par leurs voix rauque dénué d'individualisme, me délivrait une missive de la Reine..
Le temps s'écoulait et me voilà de plus belle, dans mon beau costume tout de noir teinté, patrouillant dans l'infini désert. Armée d'une paire de sbire, j'arpentais le sable blanc, mes cheveux virevoltant au gré du vent, sous ce morne croissant de lune qui s'entête à nous guetter. Chose baroque, je m'équipa avant mon départ d'une boîte de mouchoirs, car croyez moi sur parole, Morphée est un redoutable adversaire, après m'avoir asséné le coup de grâce, il traça sur mon beau visage, les traces de son passages, toutes ces cernes, ce satané rhume et mon foutu œil valide qui s'enflamme lorsqu'il se fait épouser par les rafales.
Je l'avoue, j'avais dans l'idée de paresser, laisser l’oisiveté se faire maître aussi bien de mon esprit que de mon corps, me prélasser dans un bain de clair de lune au loin, par derrière une forte dune, loin des yeux de Mère. Par pitié, ne me jugez pas, ce n'est point là ce que nous faisons tous lorsqu'on atteint le sommet de la Pyramide. Déléguer, refiler, refourguer, c'est ce que l'on s’attelle à faire quand on ne désire point s'encombrer de tâches ingrates. Hallibel-sama délègue aux Exequias la tâche de me refiler ce job et moi je le refourgue à mes gens, qui eux se coltinent l'enquête concernant la disparition notable de quelques Arrancars. Sur le parchemin, je parvenais à décerner son inquiétude.. Quant à moi, je songeais plutôt à une désertion de groupe, une future rébellion mais cela aurait été trop beau pour s'avérer vrai.
Soudainement, un éclair de saisissement me parcouru de part en part. Indubitablement, mon Pesquisa me rapportai la présence d'une énième entité non loin. Par mille million de Tonnerre de Brest ! Nous l'avions trouvé notre gibier, où du moins nous pouvions maquiller les apparences pour en faire la démonstration. Manque de pot, assis sur mon trône ensablé, j'avais beau gesticuler dans tous les sens et de tout mon corps, ces sots d'Arrancar s'éloignaient de plus en plus, j'avais bel et bien l'impression qu'on me faisait un un doigt au loin, enfoiré ! Je n'en revenais pas, ils venaient de me déléguer leur travail.. En y repensant, leurs niveau de Reïjutsu, contrairement au mien ne leur facilitaient pas la tâche pour détecter une pression aussi soigneusement dissimulé.. Quoique dans l’immédiat, il paraissait évident qu'agir avec tact se révélai être la meilleure des choses à faire.
Après avoir verrouiller la signature spirituelle de ma proie, j'usai de mon Sonido pour apparaître derrière ma cible à quelques centimètres d'elle. Honnêtement, je confesse que j'aurais préférais traquer un mastodonte et lui mettre un bonne tannée mais j'avais devant moi, ô diable de moi, affaire à une gosse, du moins en apparence, de nous deux je ne sais qui est l'erreur de la nature, elle pour être trop petite où moi pour être trop grand ? De dos, ses guenilles me dévoilaient son tatouage de N°21, encore un Hollow de classe inférieur qu'Aizen avait prit plaisir à transcender avec sa bizarrerie de ba-balle, je vous jure, ces jeunes désacralisait l'essence même de ce qu'est être un Arrancar. Elle avait le pas rapide mais je parvins à me fondre dans son ombre sans la moindre difficulté, mon faciès dépité se décomposait de minute en minute devant ma déception, je n'avais ni droit à un gros morceau ni à une jolie femme avec des formes là où il faut. Tout à coup, mon nez me trahit et laisse couler une goutte de mon rhume sur l'épaule de la jeune fille. Oh misère ! Il ne faut point qu'elle s'en aperçoive.. J'ai une réputation à tenir, moi. Après que ma morve m'eut trahi et qu'elle s'impactai sur la peau de l'Arrancar, avant qu'elle ne décèle ma présence, il ne demeurait qu'une paire de précieuse seconde ; je relevai le genoux droit afin d'asséner un coup de pied dans le derche de la petite, j'espérais qu'elle parte s'écraser dans la bosse de sable pas loin devant.
Hey ! Tu pensais certainement ppouvoir errer en toute liberté dans le Jardin de sa Majesté sans répondre de tes actes.. Les yeux mi-clos, je dégainai le revers de ma main gauche, témoignant de mon rang.
A tu un quelconque rapport avec les disparition d'Arrancar, qui commencent à .. ?
Rouvrant ma paupière, mon ton arrogant se suffit à lui même lorsque ma pupille se mit à mitrailler la demoiselle. Je n'en avais cure jusque là mais ce jeune Hollow qui en vain s'obstine à transcender les limites du corps et de l'esprit, m'offrait là un spectacle royal. Sa chevelure d'ébène buté contrastait avec la mienne qui plus les années s'entassent grisonnaient de plus belle, mais ma stupéfaction ne s'arrête point là, sa paire d'yeux unique, l'un rougeoyant comme châtié par le sang des enfers et l'autre hélant l'exquise douceur d'un ciel les plus hivernaux, comprenez là mon ahurissement, moi qui n'en ai qu'un. Son habillement typique de l'Armée Royale usé par le temps et les épreuves, était indigne d'un tel parangon de beauté. N'importe qui d'autre se serait suffit à cette vision d'un être dans la détresse et fuyant au péril de son indigente de vie, mais cette misère, mon esprit insalubre en glosait une toute autre version, celle d'une masse d'ombre aux abois de sa ruine, malléable, qui me fallait marteler, m'approprier.. Ainsi soit il. Afin que son corps fébrile ne se brusque sous le poids de pression spirituelle, je la fis taire avant de retirer ma veste onéreuse pour la lui tendre en dépit du mauvais pied sur lequel nous étions parti. Et maintenant ? S'agissait il d'une demoiselle en danger où d'une dangereuse demoiselle ?
Quel est ton nom ?
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Sam 19 Sep 2015 - 0:49
Te guider vers le droit chemin.
E
ncore un pas, puis un autre, et encore un autre. Les derniers efforts d'Aurora devenait de plus en plus pénible. La marche devenait un calvaire pour les jambes de la vingt-et-une. Mais il fallait résister, ne pas s'arrêter sur le chemin de sable et ne pas périr comme une grosse merde. Oh diable, que cette personne aille en enfer. Qu'il laisse cette arrancar fragile tranquille. Elle préservait son énergie pour survivre et espérer au moins être seule à nouveau. Elle s'imaginait le pire des scénarios possible … Un arrancar l'agressa par surprise et l'acheva sans pitié. Se serait tellement humiliant d'en finir ainsi, de n'avoir aucune chance de se battre et de montrer ses véritables valeurs. Mais en même temps, existe-il des valeurs morales au Hueco Mundo. Pour Aurora, la réponse est clairement non. Les hollows se trahissent pour se dévorer entre eux et Aizen est l'emblème de la trahison et du mensonge.
* Je ne veux plus qu'il hante mes esprits ...*
Un instant dans ses songes, Aurora oublia ce qui l'entourait et marcha sans but, faisant abstraction de ce qu'il l'entourait. Soudainement, la chèvre se fit brutalement propulser dans un mont de sable. Aucune résistance. Elle vola comme une canette de bière qui traînerait dans les rues et qu'on shooterait pour le plaisir. Et bien sûr, la tête la première. Cette situation l'avait clairement réveillé. La jeune fille pensait être prisonnière de cet inconnu. C'était la fin pour elle. Son énergie spirituel était puissante, peut être la même que tout à l'heure, elle n'arrivait pas à distinguer. Il semblerait que ce dernier soit un homme, à l'entendre à sa voix. Elle voulait voir le visage de l'agresseur avant de mourir, peut être.
Aussitôt, la biquette poussa sur ses bras pour sortir sa tête du sable. Une fois libérée, elle secoua doucement sa tête pour retirer les grains sur ses cheveux. Puis, elle se redressa mollement, prenant appui sur sa jambe droite. Son dos roulait doucement, vertèbre par vertèbre pour relever en dernier sa tête et montrer ses yeux vairons. C'est avec le regard froncé qu'Aurora put alors contempler l'homme en face d'elle. La chose qui la frappa, c'était la taille. Il était bien trop grand pour elle. Sa tête était surlevée pour pouvoir le regarder dans les yeux. Enfin, son œil bleu. Que pouvait-il cacher derrière ce cache-oeil ? Un œil crevé ? Un œil d'une autre couleur comme elle ? Aucune idée. Il y avait aussi sa couleur de cheveux. Aussi blond que de la paille. C'était rare de voir ceci au Hueco Mundo. Le dernier détail et non des moindres, il n'avait pas du tout la tenue adéquate des arrancars à l'époque d'Aizen. C'était un peu perturbant … Elle n'arriva pas à juger.
L'arrancar fut oppressé par le reiatsu dégagé par cet individu. Il était sûr pour elle que cet homme était bien plus fort qu'elle. C'était fini pour Blackjack. Elle tenta bien que mal à rester debout, le souffle coupé. Tout en ignorant ce qu'elle avait pu entendre, sa main droite se dirigea vers son fourreau pour dégainer sa lame. Ses gestes étaient lents, ralentit à cause de la fatigue. La vingt-et-une garda son arme face à elle, pointé vers l'homme et s'apprêta à faire son ultime combat. Cependant, elle sentit l'énergie qui l'entourait diminuer peu à peu. Elle se sentait mieux certes mais ce n'était pas une raison pour baisser son arme. La chèvre grogna légèrement, grinçant des dents. Elle n'avait aucune idée de ce que son adversaire manigancé, restant sur ses gardes. Elle n'avait pas du tout confiance. Son timbre de voix était sec. Aurora avait peur mais face au blondinette, elle ne montra aucune faiblesse.
- Pourquoi tu veux connaître mon nom ? Je ne t'ai jamais croisé auparavant. Qui es-tu ?
Par ailleurs, la petite n'avait pas ressentit le liquide sale sur ses vêtements mais toute fois, du sable c'était collé faisant ainsi une tache immonde sur son épaule ...
Elle rigole ? Dîtes-moi que oui, je vous en conjure. Je n’ai jamais de ma vie, eu guère l’envie de frapper une femme, cela est contradictoire à mes éthiques et je ne brise mes principes, uniquement lorsque la nécessité le revendique. Malencontreusement, l’exigence revendiqua ce qui lui appartenait de droit ; je ne pouvais décemment point tourner les talons et rebrousser chemin. Diablotin où chérubin, peut être même les deux, elle osait me dévoiler ce qu'elle avait dans le ventre, et ce même après avoir été l'espace d'un court moment, envahi par ma lourde aura spirituelle, chose baroque certes, mais chose qui à bon goût. Devant l'épée qu'elle maintenait à peine et ses paroles qui parvenaient stridentes à mes oreilles, sa fuite apparente en direction opposé à Las Noches, me laissait présager que cela ne faisait que couvrir qu'encore plus de symbolisme, qu'espérait elle trouver, si ce n'est le néant ? Je laissai glisser à même le sol mon vêtement dévêtu et m'ornais d'un pas nonchalant, dépourvu de rythme jusqu'à l'atteindre ; je me retins d'esquisser le moindre sourire narquois ; je me surpris à être dubitatif, ma loi est absolu, mais encore faut il qu'il y ai jugement à rendre.
S'acharner ? pourquoi s’acharner sur ce morceau brisé tel qu’il est maintenant, alors que je peux en faire une pièce de choix ; à travers cet enfants qui un jour peut-être, reprendra le flambeau de ma quête. Il me suffirait, moi qui suis éthéré, de lui implanter ces idéaux qui sont les miens, de l'éduquer sur les véritables genèses de la vie et de les cultiver sur sa réelle interprétation ; seulement-là, on jouira de la victoire, on aura accompli ce que d’autres n’arrivèrent guère à accomplir, j'aurai crée l’arme absolue, celle qui purifiera l'univers, qui l’assoira et qui l’épargnera en lui inculquant le dogme de mon règne encore méconnu ; celui des Arrancar.
Jugeant mes pensées de cet angle-là, je décidai d’aller au bout de mon raisonnement, de frôler les idées dont regorgeait mon esprit, il fallait que je saisisse cette chance que l’on m’offrait, aussi unique soit-elle ; était-ce raisonnable, possible ? Je ne pouvais guère en avoir le cœur net, il fallait donc que j’essaye. Ce que j’avais en tête, ce n’était guère dû au commun, ma façon de faire excédait de loin la propreté, on pourrait même m’assimiler à un monstre si l’on me voyait ou à un détraqué mental si l’on m’entendait mais, comme le stipulerait la voix de la sagesse, on est parfois contraint aux plus obscures des méthodes, afin de parvenir aux plus fructueux des résultats et telle était ma convoitise ; de bons aboutissements.
je m’avançai vers cette vénérable novice ; ma main gauche, solitaire, confiées à un néant des plus inouïes, baignaient dans une quiétude des plus inégales ; l'autre empoignant le sabre qui dévisageait, si ardemment que mon sang se mit à ruisseler le long de la froide lame, chutant en de lourdes perles écarlates sur le sable vierge ; mes cheveux, valsant sous une nouvelle mélodie qu’était le vent, camouflaient la majorité de mes traits et n’excluaient que cette lueur de saphir, s’échappant parfois parmi cette platine de chevelure. D'une pesante mélancolie, le ton de ma phonation changeai et s'adoucissait petit à petit, jusqu'à la façon dont je la dénommais.
« Je suis le Primera Espada, Arcangelo. Je vous ai pris pour quelqu'un d'autre. A vrai dire, j'étais à votre recherche, mais il ne fut point aisé de vous identifier. N’ayez point d’inquiétude, vous ne serez guère obligé à faire quoi que-ce-soit qui n’aille pas avec vos désir, tout est une question de choix, la vie en elle-même n’est qu’un choix. Dans ce jour inaccoutumé, vous allez devoir choisir, choisir entre cette normalité, qu’est votre vie actuelle, infâme illusion dans laquelle vous vivez ou ..
La réalité, celle dont vous êtes détachés, inconscients et ce, depuis que votre renaissance en tant qu'Arrancar. Vous désirez survivre ..
C'est un fait indéniable, le simple fait d'avoir eu le masque arraché à répondu à votre soif de pouvoir ou soit à votre désir de vous affranchir du cycle des Menos Grande, car même avant cela, vous avez combattu, encore et encore, corps et âmes pour ne point vous laissez assimiler et disparaître, jusqu'au point où votre individualité prit enfin le dessus mais ensuite, vous êtes remonté à la surface pour connaître un monde encore plus grand, plus terrifiant et où ce cycle semblait opérer sans fin. Vous êtes une élue de la sélection naturelle, nous sommes des Dieux qui transcendons les raisons d'être et limites des Hollow et des Shinigami. Je pourrai aisément vous ôter la vie sans même avoir à dégainer mon Zanpakutô mais, pour toutes ces raisons, je vous somme de vivre votre vie, mais avant de l’entamer, apprenez ce qui réside derrière elle.. »
Je pris soin à la bercer dans des bribes de mon reiatsu qui s'éveillai docilement, comme pour pénétrer au plus profond de son essence. Mon regard profondément ancré dans le sien, scrutait sans relâche ses mirettes exténuée. Tandis que ma paume ceinturai le métal froid sans relâcher la pression, je posai un genoux à terre afin que l'on puisse converser au même niveau, mais là encore, je la surplombai mais de peu.
« C’est au début de cette vie, que vous vous apprêtez à côtoyer, que commence la réelle bataille, elle sera longue et rude, puisque l’ennemi sera de taille et sans avis, sans armure. Ce n'est point au profit de Barragan, le Roi Fou qui ordonna à sa propre armée de s’entre-tuer ni de celui d'Aizen le Roi Malin qui au final ne se contenta que d'acheter les services d'une armée afin de servir ses propres desseins mais sous la bannière d'Halibel, la Reine Juste qui combat pour sa race et pour laquelle elle n'hésiterai point à se sacrifier pour le bien de celle-ci .. Sans pourquoi ni comment, vous vous retrouverez sur le champ de bataille, suivant mes ordres de valu commandant ; vous tuerez, vous démolirez, vous décapiterez des âmes au nom de notre justice et de notre gloire, mais à la fin de celle-ci, vous crierez soi la victoire, soi vous pleurerez vos morts. Vous pensez-vous apte à endurer une telle chose ? »
Et maintenant ?
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Jeu 1 Oct 2015 - 16:21
Te guider vers le droit chemin.
I
l ne fallait pas se voiler la face. Aurora n'allait pas tenir longtemps face à lui. Son reaistu était bien trop puissant pour elle. Et pourtant. Et pourtant, une certaine fierté lui envahissait l'esprit. Jamais elle ne baiserait les bras, jamais elle ne montra qu'elle est la plus faible malgré ce combat à coup sûr perdu, la dirigeant directement vers la mort. Cependant, un regard, un silence et tout changea. L'inconnu s'approcha lentement de l'arrancar 21 et sans brutalité, il tint le katana. Son liquide rouge se laissa couler sur le sol. Les yeux de la biquette s'écarquillèrent légèrement, levant son regard vers son interlocuteur. Pourquoi faisait-il cela ? Quel est son réel but ? Un piège ? Ses mains restèrent tendu. Il ne fallait rien relâcher. Pas une once de faiblesse. Elle le fixa de ses yeux vairons sans rien pouvoir, prisonnière. Elle était immobile, tenant fermement son manche. La fuite était impossible.
Il lui adressa la parole …
Arcangelo ? Primera Espada ?
Le coeur d'Aurora se serra soudainement malgré la sensation de douceur que l'homme pouvait rejeter. Où sont les autres espadas ? Sont-ils mort ? Tous mort ? Aizen avait donc tuer tout le monde… Son regard se crispa durant la suite de ses mots. Ses paroles était dure à entendre semblant de rien … Elle avait choisi de fuir mais elle ne voulait pas être trahi, ni mourir dans un état lamentable. Il disait la vérité. Nous cherchons à survivre et nous dépasser …
Arcangelo, pourquoi es-tu devenu Primera ? Jamais tu n'égaleras les véritables espadas.
Son attention se noya vers l'oeil de l'espada. La chèvre grognait encore, mais moins fort, se laissant doucement se reposer à son regard et sa compassion. Il était face à elle, assez près. Comme Aizen le faisait auparavant… A la recherche de la confiance ou de la manipulation, la petite arrancar ne pouvait pas savoir. La fatigue, les émotions, la douleur, la fièvre, le trouble … Il fallait réfléchir à tout cela … Rapidement peut être … Tout de suite …
Mais quelque chose lui indiqua la réponse choisir… Halibel-Sama était à la tête de Las Noches à l'heure actuelle. Cette femme avait gagné un grand respect à ses yeux. Elle était toujours là pour l'aider et aider les autres aussi. Tout n'était peut être fini … Halibel-Sama …
Il avait raison … Devant ses paroles, la jeune femme aux cheveux noirs lâcha son arme et se laissa tomber, à genoux sur le sable, face à l'espada. Sa tête fixait le sol.
- Si j'accepte de te suivre, tu vas m'emmener à Las Noches … Je suppose qu'il a de nouveaux espadas … Qui sont les survivants ? N'y a-t-il QUE Halibel ?
Sa respiration était saccadé mais elle continua …
- Si c'est la reine et qu'elle t'a désigné primera, tu dois alors être une personne de confiance. Malgré cette morale que tu viens de me faire, puis-je te faire confiance aussi ou ressembles-tu à Aizen ? Lui aussi, il avait de belles paroles, lui aussi ...
L'arrancar tenta de se relever, durement. Ses jambes tremblèrent sous ses dernières forces. Mais elle ne voulait pas le lâcher. Elle voulait connaître la vérité avant d'accepter sa proposition sous ses derniers souffles …
Mais la fatigue l’emporta rapidement. L’arrancar s’effondra subitement sans dire un mot. Plusieurs heures plus tard, elle ouvrit les yeux et se retrouva dans une pièce sombre, légèrement éclairé par la lune du Hueco Mundo. Au réveil, les paroles d’Arcangelo la tracassaient. Mais très vite, une femme à la chevelure blonde rejoignit Aurora dans sa chambre pour expliquer les événements tragiques de certains arrancars.